Parce qu’il n’est pas “normal” de souffrir périodiquement…Sachez qu’il existe des traitements efficaces et sans effets secondaires. L’Etiopathie en fait partie.
Règles douloureuses ou dysménorrhées dans le jargon médical
Reprenons l’étymologie de ce terme pour en comprendre le sens
- Dys- = difficulté
- méno- = règles
- rrhée = écoulement
Les règles sont donc douloureuses lorsque l’utérus a des difficultés à évacuer le sang qui s'y trouve.
Elles sont décrites classiquement comme débutant un peu avant les règles ou le premier jour des règles et durant 3 jours. En étiopathie nous considérons que le premier jour de douleur détermine le premier jour du cycle menstruel. Parfois l’écoulement n'apparaît qu'au second ou troisième jour du cycle. Attention à bien différencier le premier jour du cycle et le premier jour de règles : en physiologie ils correspondent parfaitement.
D’après mon expérience des douleurs semblables ont lieu souvent une semaine avant les règles, comme des prémisses. Ce phénomène est aisément explicable lorsqu’on connait le cycle physiologique de la femme.
Règles douloureuses chez l’adolescente
On parle de dysménorrhées primaires lorsqu’elles débutent à l’adolescence dans les mois qui suivent les 1ères règles, les ménarches.
Les douleurs peuvent soit précéder les règles, soit les accompagner pour s’atténuer progressivement.
À quoi sont dues les douleurs ?
Elles sont généralement liées à un déséquilibre hormonal durant la 2ème période du cycle menstruel.
Certaines molécules comme les prostaglandines stimulent la contractilité du myomètre (muscle de la paroi utérine). Si elles sont présentes en quantité excessive, par une sécrétion trop grande ou une mauvaise élimination du système, leur action est alors amplifiée. Ainsi la contractilité du muscle utérin devient excessive entraînant son ischémie et donc des douleurs.
Concernant l’ischémie deux mécanismes sont possibles :
-
un problème d’apport sanguin sur le tissu concerné ou un une élimination des déchets insuffisante
-
une congestion pelvienne est quasi systématiquement retrouvée.
Durant cette période, d’autres phénomènes pathologiques peuvent être associés : douleurs mammaires, pesanteur dans la région du bas-ventre, crampes abdominales, migraine, …
Prise en charge étiopathique
La prise en charge étiopathique nécessite plusieurs interventions réparties en moyenne sur 3 cycles. Ainsi l’étiopathe pourra réguler les troubles circulatoires et hormonaux par une intervention manuelle sur la sphère abdomino-pelvienne. Cette pratique génère un retour à la normale du système, et ce de façon durable.
Les dysménorrhées secondaires
Les dysménorrhées secondaires surviennent après plusieurs années de règles indolores. Plusieurs étiologies sont possibles, et parmi elles, certaines peuvent bénéficier d’un traitement étiopathique pour les supprimer. Comme pour les dysménorrhées primaires, la cause est à nouveau la congestion pelvienne.
Cette dernière peut s’installer suite à un événement de vie avec une forte charge émotionnelle, une exposition excessive au chaud ou au froid (notamment à certains moments du cycle), un chamboulement hormonal (prise de contraceptif, grossesse, traitements hormonaux).
Il convient de prendre en charge toute dysménorrhée car avec le temps, elle conduit systématiquement à d’autres troubles. Avec le temps, une atteinte de structure peut survenir et l'efficacité de l’étiopathie est limitée. C’est le cas avec un kyste ovarien, un fibrome, une adénomyose ou une endométriose.
En cas d’atteinte de structure, le résultat attendu est limité dans le sens où l’effet sur la symptomatologie sera souvent satisfaisant pour la femme sans pour autant garantir un retour parfait à l’état antérieur.
Ne tardez donc pas à consulter un étiopathe en cas de douleur de règles, peu importe leur intensité et le temps depuis lequel c’est installée.
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